Les diagnostics immobiliers sont devenus incontournables dans toute transaction ou mise en location d’un bien. Leur objectif est clair : informer l’acquéreur ou le locataire sur l’état du logement, en matière de sécurité, de santé, de performance énergétique et d’environnement. Mais que se passe-t-il lorsqu’un diagnostic est oublié, incomplet ou incorrect ? Quelles sont les conséquences pour le vendeur, le bailleur ou même le diagnostiqueur ? Dans un contexte où la réglementation s’est durcie — notamment avec l’opposabilité du DPE depuis 2021 —, les risques liés à un diagnostic manquant ou erroné peuvent être lourds. Cet article fait le point sur les enjeux juridiques, financiers et professionnels d’un manquement dans ce domaine.
